La conception de Space Mountain

Photo de Discoveryland avant l’arrivé de Space Mountain

UNE NOUVELLE HISTOIRE

Discoveryland est un land unique dans l’univers des Parcs Disney. Au lieu de proposer une seule approche de l’avenir, comme Tomorrowland, il se présente comme une compilation de futurs différents, ceux des grands visionnaires d’hier et d’aujourd’hui. C’est ainsi que s’y côtoient Léonard de Vinci (Orbitron – Machines Volantes), H.G.Wells (Le Visionarium, jusqu’en 2004) ou encore George Lucas (Star Tours).

Considérant la situation de Disneyland Paris au cœur de la France, il était normal de faire la part belle à Jules Verne. C’est ainsi qu’est né le Space Mountain Parisien, la concrétisation du rêve de l’auteur Nantais, directement inspiré de son roman De la Terre à la Lune.

L’attraction trône désormais majestueusement au centre de Discoveryland entre deux autres expériences d’inspiration vernienne, Les Mystères du Nautilus et Videopolis, le hangar du dirigeable Hyperion tiré du film L’Île sur le Toit du Monde.

D’UN CONTINENT À L’AUTRE

Si la fascination de Jules Verne pour l’Amérique transpire de son roman De la Terre à la Lune, il n’a pu empêcher un Français, l’aventurier Michel Ardan, de mettre son grain de sel dans cette folle entreprise de conquête lunaire. Il en résulte une rencontre pleine d’étincelles entre les deux cultures, mais ô combien fructueuse.

Pour Space Mountain, c’est l’inverse qui se produit : ce sont les Imagineers basés à Glendale en Californie qui viennent en France pour construire la plus incroyable des attractions. Voyages d’étude, recherches livresques… tout est bon pour s’imprégner de la culture européenne et en tirer une synthèse aussi crédible que magique.

S’en suit une magnifique collaboration entre les deux continents, l’un apportant son imagination et un savoir-faire unique en matière de conception d’univers et d’attraction, l’autre apportant sa culture et son innovation.

UNE ARCHITECTURE INSPIRÉE 

Space Mountain à Disneyland Paris ne ressemble à aucune autre attraction. Son design rétrofuturiste -d’aucuns diraient « steampunk »-, mi-architecture, mi-machine, reflète le XIX finissant et sa fascination pour la science et les merveilleux appareils mécaniques.

Mélange de technique et d’art, les poutres en métal, les renforcements et les plaques boulonnés et rivetés à la montagne aux reflets cuivrés sont agrémentés d’étoiles, de lunes et d’autres images célestes.

De prime abord, on pense à une architecture victorienne. Mais l’influence française se fait également sentir à travers l’impact de l’illustrateur et romancier français Albert Robida, contemporain de Jules Verne bien optimiste du futur, notamment dans sa célèbre lithographie La Sortie de l’Opéra en l’an 2000.

Autre influence nationale, George Méliès, bien sûr, dont l’extraordinaire Voyage dans la Lune(1902) a inspiré les dessinateurs de Disney pour le lift de Space Mountain (version 1995), ce moment de répit -et de contemplation- devant cette Lune au sommet du parcours, avant le retour mouvementé vers la terre ferme.

Même si, au cours de sa conception, l’attraction a beaucoup changé (pont supérieur pour assister à l’embarquement, noms différents, etc…), son esthétique rétro-futuriste est demeurée une constante, une signature qui a depuis fait sa renommée.

Le saviez-vous ?

Au début il était prévu, que l’on puisse assister aux embarquements via « le pont supérieur ». Utilisé finalement comme fille d’attente au début. Elle fut vite abandonnée pour finalement être de nouveau utilisé en partie pour la file single rider.

LES ROUAGES DE L’ATTRACTION

L’autre élément qui frappe en regardant Space Mountain, c’est son canon gigantesque arborant les armes du Gun Club de Baltimore surmontées d’une majestueuse déesse Luna.

Pour cette nouvelle histoire, la Columbiad de Space Mountain se devait d’être authentiquement « Disney.» Associant une inclinaison de 32° et une catapulte digne d’un porte-avion, elle devient une véritable rampe de fusée et non plus un tube creusé dans le sol comme dans le roman de Jules Verne.

C’est aussi la première fois que l’on trouve trois inversions dans le noir complet, un sidewinder loop, une vrille et un fer à cheval.

Et pour couronner le tout, Space Mountain est la première montagne russe dans le noir avec système audio embarqué.

Les Concepts Arts

Les Maquettes

Simulation Informatique 3D

Space Mountain a fait ses premiers pas sur un ordinateur et sur un simulateur de vol modifié. D’ailleurs avez-vous reconnu ce simulateur? Il s’agit d’un simulateur de Star Tours.

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