Expédition Lune ``Shoot For The Moon`` diffusé sur TF1 en Juin 1995

Interview exclusive de Philip Martin, réalisateur de "Expedition Lune" : Quand le rêve devient réalité

Belle consécration pour Philip Martin, réalisateur britannique, à qui BuenaVista Productions a commandé en 1995 le documentaire « Shoot For The Moon ». Retour sur sont interview en 1995.

C’est la première fois que Disney autorise à filmer ses coulisses ?
Effectivement, pour la première fois, Disney nous a donné l’autorisation de filmer les « imagineers » et toute l’équipe de Tim Delaney dans leurs laboratoires ultra-secrets de Glendale.

Qu’est-ce qui vous a le plus frappé en rencontrant ces créateurs de rêves ?

La liberté totale dont bénéficient ces ingénieurs de la magie. Quand ils commencent à créer une attraction, ils n’ont aucune contrainte, financière ou technique. Et si un matériel n’existe pas, eh bien, les ingénieurs n’ont qu’à se débrouiller pour l’inventer. C’est fabuleux. Mais après tout, Glendale n’est pas très loin d’Hollywood.

Les conditions de tournage n’ont pas dû être très difficiles ?

Détrompez-vous. Pour filmer la construction de Space Mountain, il y avait l’impératif de ne pas gêner les visiteurs. Nous avons dû tourner la plus grande partie de nos scènes parisiennes entre 3 et 6 heures du matin. Par ailleurs, à Glendale, nous pouvions tout filmer, à la condition de ne pas dévoiler les prochaines folles inventions des « imagineers ». Mais en dépit de cette contrainte, il y aura beaucoup de surprises dans le documentaire.

A propos de surprises, êtes-vous déjà monté dans cette fameuse Space Mountain ?

J’ai eu cette chance. Mais le pire c’est que j’ai vraiment aimé cela et au total, j’ai dû y faire une vingtaine de tours. C’est véritablement incroyable les sensations que l’on peut ressentir dans cet engin.

Pourtant, vous connaissiez toutes les « ficelles » employées par les « Imagenieurs »?

Oui, mais je dirais qu’en tant que cinéaste, cela a contribué à sublimer mon plaisir. Quand nous étions catapultés dans l’hyperespace ou que nous percutions un astéroïde de plein fouet, je revoyais dans ma tête toute l’informatique qui met en scène ce fabuleux spectacle, et je me disais, c’est encore plus extraordinaire que je ne le pensais en interviewant Tim Delaney et son équipe. Au début, je craignais, comme mes commanditaires d’ailleurs, que montrer les coulisses puisse diminuer le plaisir que l’on ressent dans la machine imaginée par Jules Verne. Mais, en fait, à chaque voyage, j’avais l’impression de voir un film en trois dimensions et de le vivre en même temps. Je n’ai jamais rien ressenti d’aussi fort.

Interview dans « Tous en scène » Numéro 4 – Juin 1995

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